Le droit des victimes mis en question
Un des plus grands combats de l’Institut pour la Justice se situe dans la conviction qu’a l’association que les droits des victimes doivent être réévalués et être mis en équité avec ceux des criminels.
En Juin 2011, la Commission des Lois de l’Assemblée nationale proposait une loi qui donnerait aux victimes le droit de faire appel d’un jugement ou d’une condamnation.
L’Institut pour la Justice œuvre depuis 2007, année de sa création, en ce sens, afin que les victimes soient prises en compte dans la procédure pénale au même titre que les criminels, ce qui peut quand même paraître aberrant.
Comment expliquer que l’agresseur puisse faire appel de sa condamnation et demander par exemple une réduction de peine alors que la victime elle, n’a même pas son mot à dire quant à la sanction imposée pour son agresseur ? Il s’agit pourtant de son préjudice et elle devrait être capable de porter un jugement qui soit pris en compte.
Selon un sondage réalisé en Février 2011 par le CSA, 67 % des français étaient favorables à un droit d’appel pour les victimes lors des procédures pénales.
Mais l’évidence et la procédure pénale classique en France veulent que les victimes soient complètement oubliées.
Pour autant, et pour une fois l’Institut pour la Justice souligne un fait positif, il existe une amélioration dans les dédisons de justice. Aujourd’hui les victimes ont un rôle un peu plus actif même si le plus difficile reste à obtenir.
Une demande d’acte ou d’expertise est aujourd’hui disponible pour les parties civiles (donc les victimes) qui voudraient en faire usage.
Il faut bien comprendre qu’il est complexe d’établir clairement la culpabilité de quelqu’un lorsque l’on n’a pas une activité décisionnelle.
C’est dans ce but et celui ci uniquement que l’Institut pour la Justice se bat quotidiennement depuis 7 ans.